Selon l’IRNA, Giorgio Cafiero, analyste américain et chercheur sur les questions d'Asie occidentale, a déclaré, dans une interview accordée à l'IRNA à New York, dimanche (19 février): « Bien que la diplomatie entre les États-Unis et l'Iran soit difficile, si Washington peut trouver des moyens pour encourager Téhéran à limiter ses activités nucléaires et que certaines sanctions anti-iraniennes seront levées en échange d'une plus grande transparence des activités nucléaires de Téhéran, même si ces mesures sont envisagées en dehors du cadre du JCPOA, ce sera une chose positive. »
En réponse à cette question, « Étant donné la rupture de promesse des États-Unis dans divers domaines, en particulier le retrait du JCPOA et de certains traités internationaux, est-ce que Washington est une partie fiable pour tout accord et négociation ? » Cafiero a indiqué : « Aux États-Unis, les élections présidentielles ont lieu tous les quatre ans et la politique étrangère de Washington peut changer de manière importante, selon le candidat qui gagne et entre à la Maison Blanche. »
Et de poursuivre : « Les négociations de l'administration Obama avec l'Iran et d'autres pays concernant le JCPOA, puis la signature d'un accord multilatéral avec eux et la violation de cet accord dans l'administration Trump, ne sont qu'un exemple de ce changement de politique. »
En réponse à une autre question sur la principale raison de l'hostilité de l'Occident envers l'Iran après la victoire de la Révolution islamique, l'analyste américain a déclaré : « Pendant les années où il était au pouvoir, le chah d'Iran a été utile aux intérêts de la politique étrangère des États-Unis. Pendant la guerre froide et l'inquiétude des États-Unis concernant l'influence soviétique et le nationalisme arabe au Moyen-Orient, le chah était un partenaire important de Washington. »
« La chute des deux mille cinq cents ans de monarchie iranienne en 1979 a été un coup dur pour les États-Unis. La Révolution islamique a eu un impact majeur sur la région, ce qui a rendu les États-Unis et d'autres puissances occidentales très mécontentes » a-t-il ajouté.
« Depuis 1979, Washington considère l'Iran comme une menace majeure pour ses intérêts et ceux de ses alliés et partenaires au Moyen-Orient et au-delà » a indiqué Cafiero.
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